«Teaching for Success» est un projet d’appui britannique mis en œuvre par British Council-Tunisie, dont l’ultime but est d’inscrire
la langue de Shakespeare dans nos programmes éducatifs.
Lancé, en octobre 2018, avec le soutien du British Council, en partenariat avec le ministère de l’Education, ce projet avait pour objectif d’offrir des possibilités de formation et de développement professionnel continu aux enseignants et aux formateurs d’enseignants. Il a aidé nos élèves à apprendre l’anglais et à les initier à mieux développer leurs compétences de base.
De bonnes impressions
Au bout de quatre ans, il vient de s’achever sur un bilan jugé positif. Lors de la cérémonie de clôture, ayant eu lieu mercredi à Tunis, en présence du ministre de tutelle, Mohamed Ali Boughdiri, de l’ambassadrice du Royaume-Uni en Tunisie, ainsi que la directrice du British Council, ce projet a suscité un écho favorable, son succès étant unanimement indéniable. Ces bonnes impressions ont été soulignées dans un communiqué, récemment publié par British Council, une organisation britannique publique à vocation essentiellement éducative et culturelle, présente dans plus de 100 pays, à laquelle est confiée la mission de promouvoir largement la langue de Shakespeare. D’où le choix de la Tunisie de s’investir dans cette langue, à partir de la rentrée scolaire 2019-2020. Et ça commençait en 4e année primaire.
Depuis, lit-on dans le même communiqué, «ce programme a assuré chaque année la formation, à l’échelle nationale, d’environ 5 mille enseignants et enseignantes de l’école primaire et 63 conseillers et conseillères pédagogiques». Des cours donnés par 60 formatrices et formateurs internationaux, en collaboration avec des conseillers pédagogiques et à l’aide d’équipement et de matériel fournis par le British Council. En fait, tout a été conçu pour être adapté au contexte tunisien. Et même en temps de pandémie de Covid-19, cela s’est déroulé conformément aux mesures sanitaires préventives. C’est que les bénéficiaires avaient suivi, deux semaines durant, une formation en ligne, où «des tablettes connectées à internet, des «Teacher kits» avec du contenu audio et des flashcards liés au programme scolaire ont été fournis aux enseignants et enseignantes de chaque gouvernorat, en étroite collaboration avec les centres régionaux de formation (Arefop)».
Dans le sens de la réforme éducative
Ce soutien britannique puise dans l’essence de la réforme éducative que le ministère présente, à chaque fois, dans ses plans, sans arriver à la traduire dans la réalité. Pourtant, il existe des projets, censés apporter des réponses au problème de l’éducation, si volonté politique il y a. «En termes d’appui au ministère, le programme a également fourni trois sessions de formation visant à renforcer les compétences spécialisées de son personnel. Accompagnés par des experts internationaux, ces compétences ont effectué un travail pratique sur la rédaction des manuels, du programme scolaire et la conception du cadre d’évaluation de la langue anglaise», apprend-on de la même source.
A peine entamé, en 2019, ce projet a fourni aux écoles préparatoires 4 500 cartes programmables «micro:bit» pour l’informatique, afin de soutenir l’apprentissage du codage et de la mathématique et de faciliter la résolution des problèmes, la coopération et la créativité. Toujours selon ledit communiqué, «Teaching for success Tunisia» vise à améliorer l’employabilité future des jeunes Tunisiens, tout en promouvant le développement des compétences du XXIe siècle dans les écoles primaires et secondaires. De son côté, le ministère de l’Éducation reconnaît la nécessité d’intégrer de telles compétences, en tant que pierre angulaire de ses plans de réforme actuels. Et par la même occasion, les partenaires ont convenu de renouveler l’engagement commun en faveur d’une éducation égalitaire et de qualité pour chaque enfant en Tunisie.